DONATION SUC-CORBIERE DE FOURAT                                retour

L'an mil sept cent vingt cinq et le cinquième jour du mois de février après midi au moulin de Fourat,vicomté de Paulin,diocèse d'Albi,sénéchaussée de Carcassonne,par devant moi notaire et présents les témoins bas nommés en personnes constitués Marie Suc veuve de François Fabre habitante de l'Estidivié laquelle de son bon gré,franche et bonne volonté a donné et donne par donation pure et simple à jamais irrévocable à cause de mort à Jacques Corbière habitant du dit moulin,tous et chacun les biens,meubles,effets à elle apportés et à venir par le décès de feue Catherine Fabre sa fille et de François Fabre qui est un troisième des biens ensemble la somme de quinze livres qu'elle s'était réservée lors de la donation par elle faite à la dite Catherine Fabre lors de son contrat de mariage avec Barthélémy Malie du vingtième janvier mil sept cent deux,pour pouvoir en disposer à ses plaisirs et volonté tant en la vie qu'en la mort.

Et pour plus grande validité de la présente donation,les dites parties veulent et consentent qu'elle soit insinuée et registrée au plus prochain siège royal requis y constituant à ces fins deux avocats ou procureurs premiers requis y occupant l'un pour requérir et l'autre consentir à la dite insinuation et jurer en l'âme des parties en icelles n'être intervenu ni dol ni fraude,promettent avoir pour agréable tout ce qui par eux sera sur ce fait requis et consenti point les risquer ains les relever indemnes,déclarent les dites parties que les dits biens sont dévalués de la somme de quarante livres pour servir à régler les droits de contrôle.Et pour l'observation de ce dessus,les dites parties chacune comme les concerne ont fait les obligations et sommations et renonciations nécessaires.

Fait et récité en présence de François et Jean Bonnafé père et fils habitants de Goutines,Pierre Fabre habitant de la Cavallié,Pierre Terrous habitant de Lavilledieu et sieur François Marc tisserand de Lavilledieu et de Jean Pierre Baisse fils de Jean habitant de Plégadou soussignés et les dites parties requiqeq de signer ont dit ne savoir et de moi Pierre

Rodière notaire

Marc
 
 

Contrôlé et insinué au bureau de Vabre le 5 février 1725

Reçu 36 sols

Carayon